
Après le lever de soleil sur le
Mont-Blanc nous ne sommes pas partis nous recoucher, non non, nous
avons continué le chemin pour aller jusqu'au refuge du Mont-Turia, quelques kilomètres plus loin.
A partir de là, nous rentrons dans la Réserve Naturelle des Hauts de Villaroger avant d'arriver au Parc National de la Vanoise.
Le chemin est d'abord simple à
pratiquer même s'il fait un peu tourner la tête à être au bord
de la pente.
On navigue entre les buissons de
myrtilles, les framboisiers et les rhododendrons.
Les crickets colorés étaient partout,
nous volaient à la figure et faisaient un bruit du tonnerre.










Ensuite, le terrain grimpe et casse bien
les pattes avant d'arriver à un espace de pierres et d'éboulis où
se cachent des marmottes.
Le refuge se fait voir au loin.




Encore un peu d'effort et là, c'est le
bonheur : une cabane en bois mignonne comme tout, des bûches
empilées sur le côté, une source fraîche, un accueil sympathique,
des chiens adorables, une table de pique-nique et des transats.
L'atmosphère est délicieusement
reposante, je me suis rarement sentie aussi bien dans un endroit.






Bon après il a fallu rentrer.
Au début, j'étais en forme et puis ça c'est gâté, je dormais presque en marchant, complètement épuisée.
Je n'en pouvais plus de refaire le même chemin, j'ai réussi à me réveiller en arrivant au plan des violettes quand nous avons emprunté un autre parcours pour rentrer à Arc 1950.
La différence de paysage a dû m'aider.
Bref, la journée la plus épuisante de la semaine (12h en vadrouille ça laisse des traces).




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