vendredi 23 juillet 2010

Berlin la sauvage: jour 5 et fin

En ce dernier jour à Berlin je crois que j'ai dépassé mon capital chaleur, j'en peux plus de la température caniculaire, je suis crevée.
Heureusement que j'avais mon éventail.

Comme on ne s'en laissait pas retour à Oranienstrasse pour un au revoir à Leïla et un brunch au "Morena" (sa dernière bonne adresse à tester).
Pas de doute c'était très bon, mais alors le service... à croire qu'ils n'aiment pas les touristes (on a déjà eu la même chose dans d'autres endroits où certains moins patients sont partis avant de commander).
Dommage de terminer là-dessus.


Nous n'avons reussi ensuite qu'à faire le petit cimetiére Alter St Matthaus Kirchof, où nous attendait la tombe des fréres Grimm.



Après il était temps de partir à l'aéroport, d'acheter quelques bêtises dont notre nouvelle mascotte Knut et de rentrer à Paris pour dormir.
Pleins de beaux souvenirs, de belles découvertes et de l'histoire, voilà un séjour que je ne regrette pas!

jeudi 22 juillet 2010

Berlin la sauvage: jour 4

Petite visite aux puces de Mauerpark où j'ai déniché quelques trésors que je vous montrerai en détails plus tard.
J'ai même réussi à marchander et en anglais en plus. Moi qui n'ose jamais.


Après les puces, petit tour par la vente de créateurs Wedding dress, conseillée par Leïla.
J'oserai dire que c'était à deux pas puisque nous y sommes allé à pieds, mais rien n'est à deux pas dans ce gigantesque Berlin!!

J'ai découvert ces jolis accessoires de tête (bibis et autres serre-têtes), présentés par deux charmantes pin-up. Voilà qui fait du bien au yeux.

Pour découvrir l'univers de Die Zwillingsnadeln c'est par ici.

J'ai aussi découvert le travail très doux de Nikoki, avec ses peluches et autres accessoires.
A voir par ici.

On a enfin reussi à trouver une cabine de photomaton à l'ancienne qui fait les fameuses 4 photos différentes.
Une vraie machine à remonter le temps, un incontournable à faire à Berlin.
Pour trouver toutes les adresses c'est .
Et quand je pense que ça ne coûte que 2 euros.


En début d'aprés-midi nous découvrons le Jüdisches Museum qui retrace l'histoire de la culture juive et les pertes occasionnées par l'Holocauste.
Je vais être franche, l'exposition en elle même ne nous a pas super passionné, l'ensemble est présenté de façon étrange.
Le point fort reste l'architecture du lieu avec ce bâtiment en forme d'éclair, aux perceptives changeantes qui brouillent le regard. Il m'a beaucoup fait penser au film "Le cabinet du docteur Caligari".


Le jardin des exilés m'a vraiment bluffé, le sol est irrégulier et de biais, avec des tours bien droite.
On est prévenus à l'entrée, la ballade peut être dangereuse.
J'en ressors déboussolée et sans équilibre, impossible de marcher normalement dedans et je ne suis pas la seule.

L'autre moment fort est l'entrée dans la tour de l'holocauste, un espace à la fois étroit et gigantesque où une mince fente de lumière inaccessible nous nargue.
Quand le silence se fait à l'intérieur on en frissonne.


Nous découvrons plus tard le fameux Checkpoint Charlie.
Rien de bien passionnant, ça sent le piège à touriste.
Nous avançons bien vite vers notre prochaine destination.

Nous continuons notre visite du passé par Topographie des Terrors.
Quand l'histoire se chevauche ça donne la juxtaposition d'un pan du mur et des restes du siège de la gestapo.
A côté des fragments des anciennes cellules, un centre de la mémoire très bien fait nous raconte le cheminement vers l'horreur de la tristement célèbre police du troisième Reich.
Très judicieusement on nous raconte que la population allemande notamment berlinoise fût aussi victime des nazis et que beaucoup résistèrent.

L'exposition est riche en informations et donne le tournis tant cela parait surréaliste.
Là où je suis le plus touché c'est face à ce mur de photos de résistants qui sont passés entre ces murs fantômes où nous nous trouvons.
Pas besoin de mots face à ces visages.





Retour à notre époque en passant par Tacheles, un squat artistique qui existe depuis une vingtaine d'année.



Retour à Orienstrasse (oui on a aimé le quartier) où on a testé les tirettes que j'ai aperçu un peu partout. Un vrai truc de gamin.
Mais le but c'était surtout de goûter les délicieux hamburgers du "Kreuzburger" conseillés par Leïla.

Mon amoureux a pu regarder la finale de la coupe du monde qui passait dans tous les bars et restaurants de la rue, pendant que Leïla et moi mangions des mélanges de graines (spécialité turque). Oui les graines se mangent en terrasses comme on prend un verre!

mercredi 21 juillet 2010

Berlin la sauvage: jour 3

Nous débutons le troisième jour en vrais touristes en découvrant la porte de Brandebourg et le Reichstag.


Nous retrouvons dans le même secteur le Denkmal für die ermordeten Juden Europas (Mémorial aux juifs d'Europe assassinés).
Un lieu très impressionnant entre un labyrinthe et un champ de tombes, où la perspective brouille le regard et les repères.
Au sous-sol nous découvrons le Centre d'information qui retrace les étapes de l'extermination des juifs.
Cette histoire je la connais, "ce ne sont que des dates et des chiffres".
Mais quand nous découvrons la salle des familles qui retracent le destin de 15 d'entre elles et la salle des noms où sont lus les noms et l'histoire succinctes de ceux qui ont disparu, l'émotion me gagne.
Pas de sensationnalisme, juste de l'humain et forcément ça fonctionne.
Un lieu à découvrir assurément.


Un peu plus léger mais toujours dans l'histoire nous nous rendons au Neue Musueum fraîchement ouvert après 70 ans de fermeture et après de lourdes destructions pendant la guerre.

Là je salive à l'idée de découvrir les trésors d'Amarna, capitale d'un seul règne d'un pharaon fou qui changea la religion de son royaume pour une adoration exclusive du dieu soleil Aton.
Vous le reconnaîtrez sûrement à son nom : Akhenaton, et à son physique si étrange.

Vous me suivrez encore plus facilement si je vous parle du fameux buste de Nefertiti, sa femme.
Je n'ai malheureusement pas pu la photographier mais elle mérite sa réputation de pièce exceptionnelle.
J'ai entendu beaucoup de rumeurs disant que c'était un faux, car trop parfait, ou une copie de l'original détruit pendant les bombardement.
Le mystère reste entier!





Le lieu est également à voir, avec sa restauration bien spéciale qui laisse les traces du temps et de la destruction.



Proche des cours Hackesche Höfe, au Rosenthaler Straße 39 nous découvrons une autre petite cour dans une autre genre, (encore une bonne adresse de Leïla!).
Un pure exemple de street art à la berlinoise qui renferme le Anne Frank Zentrum (fermé pendant notre visite je ne sais pas ce que ça vaut), un biergarten et une chouette librairie à l'étage.





Jolie vision du soir au dessus de la station Warschauer str, avant de retourner manger chez le japonais en regardant la petite finale de la coupe du monde!