jeudi 26 mai 2016

Anatomie d'une collection ♦ Palais Galliera



Je vous emmène aujourd'hui découvrir la nouvelle exposition du Palais Galliera "Anatomie d'une collection".
Cette exposition nous fait entrer au cœur des collections du musée de la mode pour nous en apporter son essence, ce qui lie ensemble tous ses vêtements et accessoires: la présence de celui ou de celle qui a porté, pensé ou réalisé ces créations.
Le vêtement devient comme un esprit, absorbant puis contenant l'histoire personnelle ou universelle de ces personnes connues ou inconnues.

On retrouve cette réflexion sous différent angles comme la relique, le vêtement identitaire ou reflet de la personnalité ou bien encore l'univers d'un créateur.

Ce que j'ai trouvé magique c'est toutes ses personnalités que l'on découvre ou redécouvre tout au long de l'exposition. On croise des actrices, un empereur, des chanteuses, une servante, des princesses, une infirmière, des muses, des duchesses, une mariée partie trop tôt, des gens modestes comme des gens riches, un éternel dauphin et sa mère, des couturiers, un forçat, des paysannes, un journaliste victime d'un duel et j'en passe.

Lisez bien tous les panneaux qui accompagnent les vêtements, il y a souvent un détail, une histoire qui donne tout son sens à leurs présences.

Dans mes coups de coeur, il y a la petit couronne brodée sur la chemise du jeune Louis XVII, le corset de sa mère, Marie-Antoinette, conservé entre les pages du livre de comptes de Madame Eloffe, une marchande de mode, les deux robes de noces de Blanche, épouse du Docteur Gachet qui conserva sa garde-robe après sa mort, l'histoire de Dauphine, la muse de Thierry Mugler et de son tatouage étoile qui donna le flacon d'Angel, la chanteuse Elli Medeiros qui raconte comment elle est allée acheter du crêpe rouge pour qu'Adeline André lui refasse une robe pour son clip...
Je pourrai encore en citer d'autres tellement c'était fascinant à découvrir.

Pour moi tout cela est propice à la curiosité de découvrir plus en détails certains personnages, comme Musidora, et à l'imagination, en pensant à ce petit monde prenant peut-être vie la nuit dans un drôle de mélange.

J'ai toujours pensé que le textile était très affectif et qu'il exprimait énormément de choses, je vois que je ne suis pas la seule à le penser.


 


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